Pourquoi on remet toujours au lendemain ce qui compte vraiment

Vous connaissez sûrement cette petite phrase :
👉 « Je le ferai demain. »

Demain, on commencera le sport.
Demain, on se mettra vraiment à chercher un nouveau travail.
Demain, on prendra enfin du temps pour soi.

Et pourtant, les jours passent… et rien ne change vraiment.

On finit par s’en vouloir, par se dire qu’on manque de volonté, qu’on est “paresseux” ou qu’on n’a “pas le bon mental”. Mais la vérité, c’est que remettre au lendemain ce qui compte vraiment n’a rien à voir avec la paresse.

C’est un mécanisme bien plus profond — et souvent inconscient.

Le poids de la peur cachée derrière la procrastination

Ce que beaucoup appellent “manque de motivation” est souvent une peur déguisée.
La peur d’échouer.
La peur de décevoir.
La peur de sortir de sa zone de confort.

Parce que dès qu’on agit, on prend un risque : celui de se confronter à soi-même, à l’inconnu, à la possibilité que tout ne se passe pas comme prévu.

Alors, notre esprit nous protège.
Il invente de bonnes raisons pour ne pas avancer :

“Ce n’est pas le bon moment.”
“Je ne suis pas encore prêt(e).”
“Je ferai ça quand j’aurai plus d’énergie, plus d’argent, plus de temps…”

Mais le bon moment n’arrive jamais vraiment.

Remettre au lendemain, c’est parfois une manière de se protéger

Derrière la procrastination, il y a souvent une tentative de contrôle : tant que je n’agis pas, je ne risque pas d’échouer.
Je garde l’illusion que “je pourrais” — plus tard.

C’est une stratégie de survie.
Seulement, elle a un coût :

• Elle nous prive de l’élan,

• Elle alimente la frustration,

• Et petit à petit, elle nous fait douter de nous-mêmes.

On finit par s’enfermer dans une boucle : plus on se sent bloqué, plus on se juge. Et plus on se juge, moins on agit.

Ce que ça dit de nous

Si vous remettez souvent à plus tard ce qui est vraiment important pour vous, ce n’est pas un signe de faiblesse.
C’est plutôt le signe qu’à l’intérieur de vous, quelque chose résiste au changement.

Peut-être que vous sentez qu’un cap se prépare.
Peut-être que vous savez qu’il est temps de bouger, mais qu’une part de vous a peur de perdre l’équilibre actuel.

Ce qui bloque, ce n’est pas le “comment faire”.
C’est le “suis-je prêt(e) à changer ce que je connais, même si je ne suis plus épanoui(e) dedans ?”

Le déclic ne vient pas, on le crée

Beaucoup attendent “le bon moment”, “le déclic magique”.
Mais ce déclic n’arrive pas tout seul.
Il se crée quand on commence à poser un premier pas concret — même minuscule.

L’action, c’est ce qui rallume la clarté, la motivation et la confiance.
Mais pour agir, il faut souvent être accompagné : parce que seul, il est difficile de voir ce qui nous freine vraiment.

Comment je peux vous aider à sortir de cette boucle

En tant que coach de vie, j’accompagne les personnes qui se sentent prêtes à arrêter de tourner en rond et à enfin passer à l’action sur ce qui compte vraiment pour elles.

Pendant nos séances, on met en lumière ce qui vous bloque, on travaille sur vos résistances, et surtout, on avance pas à pas vers un changement durable.

💬 Parce que ce qui vous freine aujourd’hui n’est pas une fatalité.
Vous pouvez apprendre à créer du mouvement, à reprendre confiance en vous, et à développer ce qui sommeille déjà à l’intérieur.

Mais cela ne se fait pas seul.
C’est une démarche, un choix.

👉 Et c’est à partir du moment où vous décidez de vous lancer, que les choses commencent réellement à évoluer.

En conclusion

Remettre au lendemain ce qui compte, c’est souvent une façon de se protéger.
Mais c’est aussi un signal : celui qu’une partie de vous aspire à autre chose.

Ce n’est pas un manque de motivation qu’il faut chercher à corriger, c’est une envie de sens qu’il faut écouter.

Et si aujourd’hui, vous sentez que c’est le moment de faire ce pas, je peux vous accompagner à transformer cette attente en véritable mouvement vers vous-même.